Alice Krieg-Planque

Alice Krieg-Planque
Alice Krieg-Planque

mardi 27 septembre 2011

Rattrapage du cours d’hier (Master 1)

Les étudiants qui n’ont pas pu participer, ce lundi 26 septembre 2011, à la première séance du cours d’“Analyse du discours politique” en Master 1 peuvent faire la demande de l’enregistrement de cette séance auprès du service des homélies radiodiffusées (référence à indiquer : “Analyse du discours politique”, texte de la prédication, séance 1, enseignante Sœur Alice des Noms d’Oiseaux). L’envoi est proposé au format MP3, sans frais de port.
Dans leur courrier, les étudiants prendront soin de préciser qu’ils formulent une demande concernant les homélies du lundi, de façon à éviter les confusions avec les homélies dominicales, au sujet desquelles ils trouveront une documentation pertinente par ailleurs (Jarrin-Calistri Carole. “Quand ce qui est à faire, c’est dire : l’homélie dominicale comme dialogue et travail”, Signes, Discours et Sociétés, 6. Discours et institutions, 23 décembre 2010. Disponible sur internet ici).
Il est rappelé que le service des homélies radiodiffusées est assuré bénévolement par les moinillons et moinillonnes du DMA (diplôme des métiers d’art) de la régie du spectacle, option son. D’avance, la communauté tient à remercier la promotion 2011-12 pour son dévouement.

1 commentaire:

  1. Plusieurs soeurs de la communauté sont citées lors d'un futur récent colloque, la désaffectation, organisé par les psychologues de l'université paris 13.On entendra notamment les propos suivants :

    "Je pense que le choix de la notion psycho-philosophique choisie pour ce colloque n’est pas le fruit du hasard. On ne peut que mettre la désaffectation nécessaire au miroir des actuelles âneries qui nous ridiculisent et ridiculisent notre métier : niveau « scientifique », classement « de Shangaï », « ranking », « excellence » et autres intolérables bêtises dont le pouvoir destructeur emprunte à notre propre accablement et à notre résignation forcée à les boire. Manifestement, la désaffectation qui est actuellement, pour beaucoup d’entre nous, une solution palliative à notre dégoût, refus et recessus a bono demeure un acte trop individuel ; les solutions personnelles ne parviennent pas encore à se construire au-delà de la souffrance mélancolique du « retirement ». Il manque encore à cette clandestinité larvaire une structure collective qui convienne au plus grand nombre des désaffectés.
    Malgré tout, on peut citer, outre ce colloque lui-même qui me semble faire partie de ce mouvement, un certain nombre d’actes de résistance qui traduisent par autant de facettes l’actuel processus de désaffectation : demandes de retraite anticipée, état de maladie, misanthropie, impuissance involontaire à effectuer les tâches ou mutisme afin de ne pas employer les mots ridicules de la bêtise sont monnaie courante. Un roman comme Légers arrangements avec la vérité, de Pierre Christin, peut aider à la vulgarisation. Citons encore le colloque récent Humour et Enseignement, organisé par Corinne François-Denève, ou le blog Artisanat monastique, d’Alice Krieg-Planque : sans être encore collective, la désaffectation n’est désormais plus totalement individuelle.

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